top of page
Rechercher

5 Bonnes raisons de ne pas boire de d'alcool en été

  • Photo du rédacteur: Angelique Werner
    Angelique Werner
  • 8 août
  • 7 min de lecture

Sous le soleil estival, mieux vaut lever son verre d’eau que d’alcool : la combinaison chaleur + alcool est loin d’être rafraîchissante !


ree



L’été, le soleil, les terrasses… et l’envie d’une boisson bien fraîche ! Mais avant de trinquer, savez-vous vraiment ce que l’alcool sous le cagnard fait à votre corps ? Entre idées reçues et réalité scientifique, on fait le point (avec une touche d’humour) sur 5 bonnes raisons de dire “non merci” à l’alcool en été. Votre corps vous dira merci et vous pourrez profiter de la belle saison en pleine forme et en toute sécurité.


1. Déshydratation express et coup de chaleur en vue


Vous pensez qu’une petite bière bien fraîche va vous hydrater sous 35°C ? C’est tout l’inverse . L’alcool déshydrate l’organisme, et en été on part déjà avec un déficit à cause de la chaleur. Résultat : additionnez canicule + apéro et c’est la sécheresse garantie. Comme l’explique le Dr Bernard Basset, « en été, notre corps a déjà tendance à manquer d’hydratation à cause de la chaleur. Ajoutez-y un peu d’alcool, et vous vous retrouvez complètement déshydraté.e !». En clair, la fameuse bière glacée ne désaltère pas du tout : elle aggrave même la déshydratation et donne une fausse impression de fraîcheur.

Qui dit déshydratation dit aussi coup de chaud potentiel. L’alcool agit en effet comme un diurétique et vasodilatateur, il fait éliminer plus d’eau et dilate les vaisseaux sanguins. Sous un soleil de plomb, cela fait monter la température de la peau et peut provoquer des malaises, en augmentant le risque de coup de chaleur. Concrètement, votre corps peine à réguler sa température interne : vous transpirez à grosses gouttes tout en ayant la tête qui tourne. Pas très fun, n’est-ce pas ? La seule boisson qui hydrate vraiment, c’est l’eau (eh oui, la bonne vieille eau plate). Mieux vaut donc alterner chaque verre d’alcool avec de l’eau, ou carrément opter pour un mojito sans alcool bien frais. Votre organisme surchauffé vous remerciera !


2. Peau rouge écrevisse : attention aux coups de soleil


Un petit rosé en terrasse et vous voilà tout rougeaud ? Ce n’est pas juste la timidité , l’alcool et le soleil font mauvais ménage pour votre peau. D’une part, après quelques verres on a tendance à s’exposer plus longtemps et à oublier la crème solaire (l’insouciance de l’apéro ). D’autre part, les études montrent un véritable effet physiologique : on brûle plus vite au soleil quand on a bu. Selon une vaste enquête, près d’un coup de soleil sur cinq serait lié à la consommation d’alcool. Plus on boit, plus le risque de finir rouge comme une écrevisse augmente.

Mais ce n’est pas tout : l’alcool rend la peau plus sensible aux UV. Des chercheurs ont constaté qu’après seulement un verre, la dose de rayons UV nécessaire pour brûler la peau est nettement plus faible que chez quelqu’un qui n’a rien bu. Autrement dit, même sans s’en rendre compte, on attrape plus facilement un coup de soleil lorsqu’on a de l’alcool dans le sang. Pourquoi ? Les scientifiques suspectent une baisse des antioxydants cutanés sous l’effet de l’alcool, ce qui laisse la peau moins protégée des UV . Ajoutez à cela la petite euphorie qui fait oublier de vous mettre à l’ombre, et bonjour les dégâts. Or les coups de soleil à répétition sont un facteur de risque de cancer de la peau , ça fait réfléchir. Alors pour garder une peau de pêche tout l’été, mieux vaut troquer le rosé pour un virgin cocktail et garder votre chapeau ! Votre épiderme évitera de finir couleur rouge homard (sauf si c’est votre style ).


3. Sport, baignade et apéro : le cocktail dangereux


Faire du sport ou piquer une tête après l’apéro, mauvaise idée ! Sous le soleil, l’alcool altère vos réflexes et votre coordination, même si vous ne vous sentez “pas si saoul que ça”. Courir un foot en étant déshydraté et vaseux, c’est le claquage ou le malaise assuré. De même, se lancer dans une partie de beach-volley ou une randonnée en ayant bu, c’est prendre le risque de blessures évitables (entorses, chutes... et gadins mémorables dont on se passerait bien). Sans oublier que l’alcool affaiblit vos performances sportives et ralentit la récupération musculaire après l’effort, double peine pour vos beaux muscles d’été . Mieux vaut garder l’esprit frais pour profiter pleinement de vos activités estivales.

Le combo soleil + alcool + eau est encore plus préoccupant. Chaque année, des accidents arrivent parce que l’on a bu avant de se baigner. L’ivresse aquatique, très peu pour nous ! Les autorités de santé rappellent que le risque de noyade augmente fortement en cas de consommation d’alcool. Perte d’équilibre, mauvaise estimation de ses forces, imprudence... Même un bon nageur peut se retrouver en difficulté. Les statistiques font froid dans le dos : plus de la moitié des décès par noyade chez les adultes impliquent l’alcool. En clair, boire rend imprudent et diminue la vigilance, exactement ce qu’il ne faut pas quand on nage, fait du bateau ou même du vélo. Alors si vous prévoyez un plongeon ou un tennis sous le cagnard, gardez le mojito sans alcool. Votre sécurité avant tout ! Et pour les barbecues et autres fêtes, désignez toujours un “capitaine de soirée” sobre qui veillera sur la troupe (que ce soit sur la route ou au bord de la piscine).


4. En avion, un verre ça compte double (et le goût du vin change)


Beaucoup d’entre nous voyagent en été, et qui n’a pas rêvé d’une petite coupe de champagne à 10 000 mètres pour fêter les vacances ? Attention toutefois, l’alcool en avion tape plus fort qu’au sol. En altitude, la pression atmosphérique réduite et l’air sec font que l’oxygène se raréfie. Conséquence : l’alcool passe plus vite dans le sang et l’ivresse survient plus rapidement et intensément qu’en temps normal. Les hôtesses de l’air confirment qu’un seul verre en vol équivaut à deux verres au sol en termes d’effet sur l’organisme. Autrement dit, si vous buvez pendant le vol, vous pouvez vous sentir pompette bien plus vite que prévu… sans parler de la déshydratation accrue par l’air conditionné de la cabine. Un long-courrier + 3 verres de vin = bonjour le mal de tête et la bouche sèche à l’atterrissage.

Par ailleurs, savez-vous que même le goût du vin est altéré en avion ? Nos papilles et notre odorat fonctionnent moins bien dans l’air pressurisé. Le manque d’oxygène et l’air sec amoindrissent nos perceptions, si bien qu’en vol « nous n’avons pas le même goût en bouche, nos ressentis sont moins précis et expressifs ». Un vin que vous adorez au sol pourra vous sembler étrangement fade ou au contraire trop amer là-haut dans les nuages. En effet, les vins très fruités paraissent plus plats, et les vins tanniques (astringents) encore plus rugueux en altitude. Les compagnies aériennes l’ont bien compris et choisissent souvent des cuvées adaptées, plus intenses en saveurs et aux tanins assouplis, pour que le vin reste agréable en vol. Mais malgré ces astuces, votre palais n’est pas à 100 %. Dommage de gâcher une bonne bouteille dans ces conditions, non ? Mieux vaut attendre d’être arrivé à destination pour déboucher ce grand cru sur la terre ferme et trinquer les pieds dans le sable, avec modération bien sûr !


5. Votre corps trinque en silence (les effets cachés)


Même si vous ne sentez pas tous les effets sur le moment, votre corps, lui, encaisse. En été, l’alcool fait subir à votre organisme tout un tas de tracas invisibles. Par exemple, la chaleur et l’alcool forment un duo éprouvant pour le cœur. Lorsque vous buvez, votre tension artérielle peut faire du yo-yo et votre fréquence cardiaque s’emballe. Une consommation régulière d’alcool augmente la tension à long terme, et peut même provoquer des troubles du rythme cardiaque (arythmies) ou des accidents vasculaires en cas d’excès. De plus, l’éthanol et la chaleur fatiguent le foie (occupé à éliminer les toxines) et les reins. Eh oui, vos reins bossent dur : ils doivent compenser la déshydratation et filtrer l’alcool, ce qui peut favoriser les calculs rénaux (les fameuses coliques néphrétiques) si on ne boit pas assez d’eau. Autant de conséquences cachées qui ne se manifestent pas tout de suite par un “coup de barre”, mais qui affaiblissent votre organisme en coulisses.

Enfin, n’oublions pas le facteur fatigue. Après une journée à siroter au soleil, vous risquez de vous sentir complètement KO le soir venu. Et le lendemain, bonjour la galère : migraine, soif intense, fatigue persistante… Le fameux “lendemain de veille” est souvent pire par temps chaud, car la déshydratation et le manque de sommeil de qualité (l’alcool perturbe le sommeil) vous laissent sur les rotules. En clair, boire sous le soleil vous vole une partie de votre énergie – énergie dont on a pourtant bien besoin pour profiter des vacances ! Mieux vaut garder la forme en buvant de l’eau citronnée bien fraîche, des mocktails vitaminés ou une bonne citronnade maison . Votre corps vous dira merci en restant frais comme un gardon malgré la chaleur.


En conclusion, on ne veut pas jouer les rabat-joie : profiter de l’été ne veut pas dire tout abstinence, mais s’hydrater et consommer avec modération est la clé pour éviter les mauvaises surprises. Vous l’aurez compris, entre la déshydratation, les coups de soleil, les risques pour la santé et la sécurité, l’alcool sous le soleil est un faux ami. Préférez un cocktail sans alcool bien frais, un verre d’eau pétillante avec du citron ou une glace fruitée pour vous rafraîchir sans danger. Ainsi, vous pourrez dire « santé » en toute sérénité et avec le sourire . Bon été à tous, prenez soin de vous (et de vos proches) sous le soleil !


Source:

 
 
 

Commentaires


bottom of page